Plus de un an s’est écoulé depuis l’occupation de Arbonne qui avait fait ressortir les limites de la préemption partielle. Depuis, en 2022  11 ha de cette propriété ont été vendues en nue-propriété (qui sépare l’usufruit vendu plus tard). La vente n’étant pas en “pleine propriété “cela empêche la SAFER d’exercer son droit de préemption et par la même son rôle de lutte contre la spéculation.

Et malheureusement cette méthode a fait des émules. 

Un acheteur qui n’exerce aucune activité agricole, a acheté environ 17 ha de terres agricoles en nue-propriété, à Bidarray à un prix spéculatif: 90 000€ (auquel il faudra ajouter environ 60 000€ lors de l’acquisition de l’usufruit). Pour dénoncer cela, Lurzaindia, ELB, la commune de Bidarray, ont appelé à un rassemblement le jeudi 12 janvier dernier auquel ont répondu présent une dizaine de communes et les citoyens.
Le notaire a accepté de recevoir une délégation, et après discussion, d’adresser une lettre aux vendeurs et aux acquéreurs où il indique qu’il se retire du dossier si aucun compromis n’est trouvé. La vendeuse a accepté le RDV… à suivre !

Aujourd’hui c’est une vente à Saint Etienne de Baigorry qui utilise le même stratagème pour contourner le droit de préemption de la SAFER. 

ELB et Lurzaindia se mobilisent!

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