La réponse de M. Deveze maire de Cambo à nos multiples demandes de rendez vous s’est faite attendre et n’est pas celle que nous attendions.
Contrairement à ses déclarations où il affirme ne pas avoir été bousculé, le maire ainsi que son adjoint Jean-Noël MAGIS ont porté plainte pour violence.
Celle-ci a donné lieu à trois interpellations ce 2 octobre. Cela devient une manie de persécuter celles et ceux qui s’impliquent pour l’agriculture paysanne et le droit au logement. Les descentes de police à 6h du matin, les perquisitions de domicile, les menottages, les gardes à vue, les mises en examen sélectives de paysan.nes et citoyen.nes opposé.es au projet de bétonisation des terres agricoles de Marienia n’entameront pas notre détermination à préserver l’outil de travail de celles et ceux qui nous nourrissent tous les jours.
Nous dénonçons les mensonges et contre-vérités de M. Devèze :
- Nous sommes des dizaines à pouvoir l’attester: il n’y a pas eu d’agressions et de violences physiques le soir du 10 avril. M. Devèze le déclare lui même à la presse le lendemain : « …pas d’altercations entre nous »
- L’argument Massue de Devèze et de la CAPB : les terres ne seraient pas exploitées et n’auraient aucun intérêt agricole et agronomique …Nous savons tou.tes que la réalité est l’exact contraire !
Nous dénonçons l’entêtement et l’aveuglement de M. Deveze qui refuse de prendre en compte la volonté clairement affichée par une majorité de Camboars et de citoyen.nes de la 6ème circonscription lors des dernières élections législatives : les terres de Marienia doivent rester agricoles.
Nous réaffirmons que les élu.es de Cambo peuvent encore modifier le PLU ! Les élu.es de la CAPB aussi. C’est à eux/elles que nous demandons de mettre en adéquation leurs orientations affichées sur « l’indispensable protection du foncier agricole pour la survie de nos paysan(e)s et notre résilience alimentaire » et les décisions qui en découlent et s’imposent.
Dans tous les cas, rendez-vous le 11 février prochain au tribunal de Bayonne pour soutenir les camarades en procès, et peut-être bien avant pour défendre le plateau de Marienia, s’il venait à l’idée de Bouygues et Devèze de commencer leurs travaux de bétonnage.
MARIENIA EZ HUNKI!